Le dispositif « Un chez soi d’abord » est une transposition française des programmes « Housing First », proposant un accès direct à un logement indépendant et à un accompagnement par une équipe médico-sociale à des personnes à la rue présentant des troubles psychiques sévères. En 2019, une adaptation de ce dispositif aux jeunes adultes a été initiée à Toulouse et à Lille. L’enjeuétait de proposer un toit pour réduire les probabilités de se retrouver à la rue pour ces jeunes, ou de loger rapidement ceux qui étaient déjà sans domicile. Ce rapport restitue les résultats de l’évaluation de cette expérimentation. Elle comptait cinq objectifs : décrire les situations et parcours des jeunes inclus, analyser les évolutions de leurs situations au cours de l’accompagnement, présenter les modalités d’appropriation du modèle « Un chez soi d’abord » par les équipes, décrire l’inscription du dispositif dans le paysage local et retracer le vécu des missions professionnelles par les équipes.

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Auteur : Céline Marival, Sophie Bourgarel

Editeur : CREAI PACA et Corse, 58 pages

Date de parution: juillet 2020

Entre 2015 et 2017, suite à deux appels à candidature de l’ARS, quinze CAMSP de la région PACA  ont fait l’objet d’un renforcement visant à « l’amélioration du diagnostic précoce et de la mise en œuvre des premières interventions précoces pour les enfants avec autisme et autres troubles envahissants du développement (TED) ».

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Dans le cadre du déploiement du Schéma régional des mandataires judiciaires à la protection des majeurs et des délégués aux prestations familiales de la région PACA 2015-2019, 7 groupes de travail thématiques ont été mis en place pour la déclinaison des actions préconisées. 

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Dans le département de l’Aube, l’importance croissante des situations dites « critiques » inscrites sur liste d‘attente pour accéder à une place en IME ou en ITEP constitue désormais une problématique qui nécessite de recourir à une expertise partagée pour envisager les solutions à mettre en œuvre sur le territoire.

Avant même la mise en œuvre de ViaTrajectoire qui participera à une meilleure connaissance des besoins, l’ARS a souhaité réaliser une analyse de ces listes d’attente pour en comprendre les causes et ébaucher les moyens d’y remédier.

Cette démarche pouvant servir de base de discussion entre la DT ARS et les établissements au moment du renouvellement des CPOM, outil devant être mobilisé pour moduler l’offre actuelle sur le territoire, en prenant notamment en compte l’objectif d’accueil des situations les plus difficiles dans les établissements.

Poursuivre ces finalités suppose ainsi de :

  • Détailler la composition exacte des listes d’attente pour les IME et ITEP, afin de mieux appréhender les besoins locaux ;
  • Identifier des facteurs explicatifs de la taille des listes d’attente ;
  • Dégager des pistes d’action avec les acteurs locaux pour tenter de résorber la demande à
  • moyen terme.

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Cette étude vise à estimer l’effectif des personnes avec handicap vivant à domicile et en risque de rupture de parcours. Elle a aussi pour objectif de préciser, de façon qualitative, au travers d’entretiens auprès d’adultes en situation de handicap vivant à domicile, la réalité des prises en charges réalisées à domicile.

Les  14 entretiens et l’analyse des données chiffrées de prestations de compensation ont ouvert un certain nombre de pistes d’améliorations, très différentes selon qu’il s’agit ou pas de handicap psychique.

33 situations à forts risques de ruptures sont identifiables au travers de l’analyse de données, ainsi que 215 à risque de rupture modéré. Mais ces risques de rupture semblent pouvoir être modulés par certains des constats ou propositions.

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Cette étude, demandée par l’ARS Centre-Val-de-Loire,  et réalisée par le CREAI et l’ORS du Centre-Val-de Loire, s’est fixée 3 grands objectifs:

  1. identifier les problématiques et les améliorations possibles des parcours de santé des personnes en situation de handicap ;
  2. repérer les actions, les expériences existantes, effectives ou envisagées pour améliorer et faciliter l’accès aux soins des personnes en situation de handicap sous toutes ses formes ;
  3. identifier les conditions permettant d’améliorer le parcours des personnes en situation de handicap aux urgences, et de limiter les entrées potentiellement évitables dans les services d’urgences.

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Quelle est la vision de leur santé des usagers de la région Nord-Pas de Calais ? Quelles relations entretiennent-ils avec les différents acteurs du système de soins ? En sont-ils satisfaits ? Quels parcours de soin développent-ils? ….
Autant de questions que l’équipe du CISS a été poser aux habitants des territoires de Douchy-Les-Mines et de Fruges-Hucqueliers afin de mieux comprendre les représentations et les pratiques des usagers du système de santé. Mais également pour mesurer l’impact des politiques de santé nationales et régionales définies
pour faire sortir le Nord-Pas de Calais de la zone rouge dans laquelle elle se trouve depuis des décennies.
La synthèse de ces deux études, réalisée par le CREAI Hauts de France permet de visualiser l’écart important qu’il existe entre la vision institutionnelle, portée notamment par le PRS et la réalité vécue par les usagers.

A travers le recueil de ces paroles et de ces expériences, le CISS dresse un certain nombre de constats qu’il défendra dans le cadre de sa contribution au bilan de l’actuel PRS et dans les futures orientations régionales.

Les deux études montrent qu’il existe un écart important entre la vision institutionnelle et les politiques de santé déclinées à l’échelle nationale et régionale et ce qu’en témoignent les usagers des deux territoires étudiés. Cet écart s’inscrit dans les pratiques, mais également dans les représentations. Les usagers en viennent en effet à questionner l’éthique même de notre système de santé et la prise en compte concrète par celui-ci des expériences, des parcours de soins vécus, des attentes et des besoins des habitants, notamment les plus précaires. Elles laissent apparaître des parcours de santé singuliers mais cohérents…… reflétant des inégalités socio-économiques importantes…mais une possibilité de choix en termes de soin, complexifiée par les déserts médicaux.

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Afin de disposer d’éléments de connaissance, la DRJSCS de Bretagne a souhaité réaliser une étude sur les publics accueillis en CHRS. Une étude similaire ayant déjà été conduite par le CREAI Centre et l’ORS Centre à la demande de la DRJSCS Centre, la DRJSCS de Bretagne a sollicité le CREAI de Bretagne pour réaliser une investigation de même nature en région Bretagne.
Dans le cadre de cette étude, une attention particulière est attendue concernant :

  • les publics « jeunes » (moins de 25 ans)
  • la thématique de la santé

L’étude vise à mieux connaitre les caractéristiques des publics accueillis au sein des CHRS de Bretagne, à appréhender
les parcours individuels de ces publics et à déterminer les freins et limites de l’accès au logement ordinaire par ces
publics. Ainsi, deux axes d’investigation sont retenus :

  • Mieux connaitre les caractéristiques des personnes accueillies en CHRS, selon les types de places autorisées (urgence, insertion, stabilisation). Pour cela, il est proposé de réaliser un recensement des personnes présentes dans ces CHRS un jour donné : caractéristiques  sociodémographiques, modalités d’accueil, parcours scolaire, situation par rapport à l’emploi, ressources, …
  • Disposer d’éléments de parcours d’hébergement et de logement sur les usagers des CHRS : raisons de l’arrivée en CHRS, parcours en termes d’hébergement et de logement avant l’entrée en CHRS, raisons de la perte d’un logement, difficultés rencontrées lors de l’accès à un logement ordinaire, le cas échéant, projet d’orientation à l’issue du séjour en CHRS.

Principaux résultats :

  1. Profils des personnes hébergées
    • Des usagers isolés majoritairement masculins
    • Des familles monoparentales
    • Les jeunes de moins de 25 ans
    • Les personnes vieillissantes
    • Des publics avec problématiques de santé (troubles psychiques, addiction)
  2. Raisons d’arrivée en CHRS :
    • une fragilité économique souvent associée à une rupture dans le parcours des personnes hébergées
    • Des accueils par défaut en CHRS faute de places disponibles dans des dispositifs plus adaptés
    • Ressources insuffisantes et dettes de loyers : principaux freins pour l’accès à un logement
  3. Pistes et perspectives de travail
  • Mener une réflexion, du fait de la part importante du nombre d’enfants, sur la place des familles en CHRS.
  • Mener une réflexion sur les articulations entre CHRS et acteurs de santé, que ce soit en termes de parcours de vie (sortie d’hospitalisation, entrée en établissement pour personnes âgées ou pour personnes handicapées) ou en terme d’appui aux CHRS dans l’accompagnement des publics avec des problématiques d’addiction ou troubles psychiques. 
  • Mener une réflexion entre les acteurs du secteur (bailleurs, associations gestionnaires) sur les problématiques spécifiques de certains publics en fragilité économique qui ne peuvent accéder à un logement ordinaire, sur les dispositifs qui pourraient permettre à ces publics de favoriser leur orientation vers un logement autonome et/ou ne pas arriver en CHRS. 
  • Développer l’articulation entre les structures d’hébergement, le parc social et les bailleurs privés pour construire des réponses adaptées aux problématiques locales et travailler conjointement sur la notion de capacité à accéder à un logement autonome. 
  • Développer ou renforcer les moyens pour l’accompagnement post-logement notamment pour les « primo » locataires ou les personnes n’ayant pas eu de logement autonome depuis de nombreuses années ; et permettre ainsi de pouvoir limiter une nouvelle perte de logement.

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Face à un manque de données disponibles sur les populations accompagnées dans les établissements et services médico-sociaux, leurs besoins et leurs parcours, l’étude mise en place par le CREAI à la demande de l’ARS Haute-Normandie en lien avec les Départements de Seine-Maritime et de l’Eure, vise à apporter des éléments objectifs de connaissance concernant les personnes accueillies en internat dans les MAS, FAM et Foyers de vie de la région.
Elle constitue une contribution à la mise en oeuvre d’une observation régionale du handicap, axe prioritaire du SROMS 2012-2017.
Sur le plan opérationnel, les résultats permettent de décrire les profils des personnes accompagnées selon le département et la nature des agréments dont relèvent les établissements, de préciser les caractéristiques des publics identifiés en adéquation ou inadéquation d’accompagnement et d’analyser les besoins de réorientation.

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Cette étude a eu pour objectif principal l’actualisation des données sur le handicap, les données actuelles datant d’une première étude conduite en 2006/2007.

A la demande de l’ARS-DIM (Agence Régionale de Santé- Délégation de Mayotte), le CREAI Océan Indien a réalisé cette étude en lien avec l’ORS de la Réunion.

Depuis les 1ers travaux d’étude en 2006, la situation de Mayotte évolue constamment. Devenue département français en mars 2011, l’île est dans une phase d’alignement juridique et réglementaire progressif. Les premiers établissements médico-sociaux se sont mis en place, dans le cadre de la mise en oeuvre du PRIAC 2012/2016. Celui-ci constitue une première tranche de programmation, notamment sur l’offre ambulatoire. Les besoins à couvrir restent importants.

L’ARS-DIM s’inscrit dans une démarche de réactualisation du Schéma de l’Organisation Médico-sociale et doit disposer de données actualisées et fiables sur les personnes en situation de handicap à Mayotte.

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