CREAI Pays de la Loire

L’article de Juillet/Août 2018 de la nouvelle rubrique de la Newsletter mensuelle du CREAI Pays de la Loire : DECRYPTAGE.

Dans un monde marqué par une inflation des normes législatives et règlementaires, DECRYPTAGE propose chaque mois une analyse d’un thème  pour mieux comprendre les enjeux et faciliter l’appropriation des réformes en cours.

Vous trouverez les mois précédents :

  • Modulation des dotations au regard de taux d’occupation définis dans le CPOM et affectation des résultats (Juin 2018)
  • L’Hospitalisation A Domicile (HAD) dans les établissements sociaux et médico-sociaux » (Mai 2018).
  •  Campagne budgétaire des établissements et services médico-sociaux » (Avril 2018)
  • Lancement d’expérimentations dérogatoires et innovantes sur la coordination du parcours de santé (Mars 2018)
  • Evolution de la législation applicable aux inspections (Février 2018)
  • Obligations de signalement : procédures et démarches (Janvier 2018)
  • Evolution des autorisations : nouvelle nomenclature, nouveaux délais… pour adapter l’offre (Décembre 2017)
  • Protection des données personnelles : les règles applicables au 25 mai 2018 (Novembre 2017)

Retrouvez tous ces documents thématiques sur le Site Internet du CREAI Pays de la Loire

http://www.creai-nantes.asso.fr/decryptage.html

Nous avons tant à nous dire !
Paroles de l’enfant, paroles à l’enfant, entendons-nous !

Bien avant sa naissance les futurs parents parlent au bébé avec tendresse, ils parlent de lui à leur entourage, aux professionnels partageant la préoccupation de son développement. Voilà que la préoccupation devient inquiétude et que l’annonce vient objectiver une différence. Comment exprimer l’indicible ?

Le bébé s’exprime bien avant le langage par le regard, les mimiques, les cris… Comment décrypter ces expressions fugaces complexes ? Il n’est pas facile de parler au bébé, au petit enfant quand les paroles des médecins, des professionnels de la petite enfance viennent en écho perturber la spontanéité des parents. Et quand l’enfant grandit, au sein de sa famille, dans son environnement social, scolaire, ses copains et les professionnels, qu’entendons-nous de ce qu’il exprime, manifeste? Que dit-il des contraintes qui lui sont imposées au quotidien ? Qu’entend-il ? à son sujet ? Parle-t-on de lui ou de sa différence ? De son handicap ? 

Ecouter, entendre, comprendre et prendre en compte la parole de l’enfant, une impérieuse nécessité sur le chemin du développement, à tout âge. Répondre à ses questions sur la différence, entendre sa souffrance et parler vrai, trouver les mots justes.
Parents et professionnels ne sont pas toujours en phase et l’enfant le ressent.  Jusqu’à quel point les parents sont-ils entendus ? Se sentent-ils autorisés à dire leurs doutes, leurs désaccords, leurs inquiétudes ? Et pour nous, professionnels, quel chemin nous reste-t-il à parcourir ? Enfants, parents et professionnels vivent la nécessité que circule une parole compréhensible, une parole juste, bienveillante, porteuse d’humanité.

C’est à ces échanges authentiques, centrés sur l’émergence de la parole de l’enfant, sur l’écoute et la compréhension de cette parole et de celle de ses parents que nous invitent les organisateurs de ces journées de l’ANECAMSP. 

Nous avons tant à nous dire !

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Chapitre prospectif du Conseil de la CNSA

Pour 2018, le conseil de la CNSA a publié un chapitre prospectif qui vise à « fixer un cadre large en approfondissant les principes fondateurs et les caractéristiques d’une « société ouverte à tous quel que soit l’âge, la situation de handicap ou de santé », répondant en cela à l’impulsion conjointe de la ministre des Solidarités et de la Santé et de la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées ».

Le lecteur trouvera dans les travaux présentés dans ce chapitre prospectif, des repères principiels, des orientations, des propositions méthodologiques et des préconisations.

Ce chapitre comprend une version en Facile à Lire et A Comprendre.

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Formation UNA / ANCREAI

Formation « PCH et évaluation des besoins de la personne en situation de handicap »

L’activité des services auprès de personnes en situation de handicap s’est développée ces dernières années et est appelée à poursuivre sa croissance. De ce fait, la prestation de compensation du handicap devient une source de financement pour les services à domicile et eux-mêmes deviennent des acteurs de la réponse offerte aux personnes handicapées.

C’est pourquoi les cadres des services des Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) ont besoin de développer leurs compétences :

  • Techniques sur cette prestation, d’en maîtriser les caractéristiques, de la différencier des autres prestations ou allocations, d’en comprendre les enjeux dans la gestion de l’activité sa structure.
  • D’intervention dans le parcours de la personne. Le service participe à l’évaluation constante des besoins, relaie d’autres partenaires au fil du parcours (retour à domicile après hospitalisation, temps partagés entre domicile et institutions pour des enfants etc.)
  • Stratégiques: les politiques publiques évoluent, tout comme l’organisation de la réponse collective sur les territoires pour répondre à l’ensemble des besoins des personnes les services à domicile doivent se positionner dans ce jeu partenarial.

La formation proposée par l’ANCREAI fait partie désormais du catalogue de l’UNA s’adressant aux cadres des SAAD de cette Fédération.

CREAI Pays de La Loire

L’article de JUIN 2018 de la nouvelle rubrique de la Newsletter mensuelle du CREAI Pays de la Loire : DECRYPTAGE.

Dans un monde marqué par une inflation des normes législatives et règlementaires, DECRYPTAGE propose chaque mois une analyse d’un thème  pour mieux comprendre les enjeux et faciliter l’appropriation des réformes en cours.

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Vous trouverez les mois précédents :

  • L’Hospitalisation A Domicile (HAD) dans les établissements sociaux et médico-sociaux » (Mai 2018).
  •  Campagne budgétaire des établissements et services médico-sociaux » (Avril 2018)
  • Lancement d’expérimentations dérogatoires et innovantes sur la coordination du parcours de santé (Mars 2018)
  • Evolution de la législation applicable aux inspections (Février 2018)
  • Obligations de signalement : procédures et démarches (Janvier 2018)
  • Evolution des autorisations : nouvelle nomenclature, nouveaux délais… pour adapter l’offre (Décembre 2017)
  • Protection des données personnelles : les règles applicables au 25 mai 2018 (Novembre 2017)

Retrouvez tous ces documents thématiques sur le Site Internet du CREAI Pays de la Loire

http://www.creai-nantes.asso.fr/decryptage.html

 

Le dépliant  des nomenclatures « prestations » et « besoins » du Projet de réforme Serafin-PH a été actualisé fin mai 2018.

Le principal changement a consisté à ajouter une prestation directe spécifique : « 2.4 : prestation de coordination renforcée pour la cohérence du parcours »; ajout validé par le conseil stratégique du 27 avril 2018. Cette nouvelle prestation intervient si elle est indispensable à  la cohérence du parcours  ou prend le relai de la coordination usuelle mise en œuvre par les professionnels accompagnant des personnes en situation de handicap, lorsque cette dernière ne constitue plus une réponse suffisante. En effet, il est important de rappeler que la coordination usuelle nécessaire pour toute prestation (rencontre de partenaire, réunion de synthèse) est intégrée à chaque prestation.

La prestation de coordination renforcée pour la cohérence du parcours vise à prendre en compte des situations complexes pour lesquelles de nombreux professionnels, souvent issus de champs d’intervention différents, doivent articuler leur action et nécessitent ainsi des espaces d’échanges et de coordinations spécifiques, ou encore pour prendre en compte des réponses modulaires dans le cadres de projets inclusifs, ou bien pour décrire l’activité principale de nouveaux dispositifs innovants (comme certains PCPE par exemple).

Télécharger le nouveau dépliant des nomenclatures (mai 2018)

Télécharger les nomenclatures détaillées (nouvelles version – 28 avril 2018)

Avis du Conseil économique, social et environnemental sur le rapport présenté par M. Antoine Dulin, rapporteur au nom de la section des affaires sociales et de la santé.

Les préconisations du CESE ont vocation à nourrir la future stratégie interministérielle pour la protection de l’enfance et de l’adolescence (2018-2022) qui sera mise en place par la ministre des Solidarités et de la santé en lien étroit avec la ministre de la Justice et les conseils départementaux.

Cette stratégie sera articulée autour d’un axe principal : l’amélioration des parcours des enfants et des jeunes suivis au titre de l’aide sociale à l’enfance. Elle devra notamment être coordonnée avec la future stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes et celle sur la parentalité. Les autres politiques publiques qui touchent à l’enfance et à la jeunesse devront y être associées : protection judiciaire de la jeunesse, éducation nationale, stratégie de santé (notamment psychiatrie), stratégie en faveur des personnes en situation de handicap, etc.

Télécharger le rapport

 

Les expérimentations Paerpa (Parcours santé des aînés), lancées en 2014 dans neuf territoires pilotes, ont pour objectif d’améliorer la prise en charge et la qualité de vie des personnes âgées de 75 ans et plus et de leurs aidants. Les projets visent à faire progresser la coordination des différents intervenants des secteurs sanitaire, social et médico-social pour améliorer la qualité de la prise en charge globale, prévenir la perte d’autonomie et éviter le recours inapproprié à l’hospitalisation.

L’évaluation conçue par l’Irdes vise à porter un jugement global sur les résultats des projets, en tenant compte de leurs spécificités territoriales, au regard des objectifs de Paerpa et au moyen de critères communs. Ce rapport intermédiaire présente les principales étapes et méthodes de l’évaluation d’impact, et dévoile les premiers résultats sur les données 2015-2016. 

Les analyses sur les deux premières années de montée en charge des expérimentations Paerpa ne permettent pas d’établir un effet global significatif, pour aucun des indicateurs étudiés. Cependant, les analyses par territoire permettent de déceler des effets significatifs dans certains territoires pour les indicateurs de résultat les plus sensibles à la mobilisation des acteurs de soins primaires, comme la polymédication et le recours aux urgences. 

Le croisement de ces résultats d’impact avec les analyses qualitatives et les données de déploiement des dispositifs suggère que la différence de « maturité » entre les territoires peut être un facteur déterminant. Il serait important de mieux comprendre les projets et les pratiques locales dans les territoires qui connaissent des premiers résultats. Le manque d’effet visible de Paerpa sur les recours à l’hôpital, quel que soit le territoire considéré, suggère aussi qu’il serait légitime d’examiner d’autres leviers d’action pour améliorer les pratiques hospitalières, pour faire progresser la coordination ville-hôpital et faire évoluer Paerpa.

Télécharger le rapport des premiers résultats (Juin 2018)

Ce 28 juin 2018, Agnès BUZYN, Ministre des Solidarités et de la Santé, accompagnée de Sophie CLUZEL, Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, est venue présenter l’ensemble de sa feuille de route, au tout premier Comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie (CSSMP).

Pour porter une vision positive de la santé mentale, 37 mesures sont proposées, déclinées autour de trois grands axes d’intervention pour :

  • promouvroir le bien être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance et les troubles psychiques et prévenir le suicide ;
  • garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité ;
  • améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique.

La Ministre réunira une fois par an sous sa présidence, le CSSMP dont les 29 membres représentatifs de diverses sensibilités et légitimités, seront appelés à suivre les mesures engagées. Ils pourront s’appuyer sur les travaux engagés au sein de différentes commissions, comités et institutions.

Télécharger le rapport

DESSINE MOI UN PARENT !

« Soutenir la parentalité, c’est reconnaître les parents comme premiers éducateurs de leurs enfants et les accompagner dans la construction de leurs propres choix éducatifs et de soin, dans le meilleur intérêt de l’enfant et le respect de ses droits. » Au terme de plusieurs mois de concertation auprès de l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs concernés, et à l’occasion d’un déplacement à l’école des parents et des éducateurs de Nantes, Agnès Buzyn lance la mise en oeuvre de la première stratégie nationale du soutien à la parentalité, « Dessine-moi un parent ».

L’un des principaux objectifs de la stratégie « Dessine-moi un parent » est de rendre l’offre de soutien à la parentalité plus visible, plus lisible, et plus fiable grâce à :

– une identité visuelle commune, qui permettra aux parents de mieux repérer les services qui leur sont proposés ;

– un outil de géolocalisation des actions de soutien à la parentalité, développé dans le cadre de la refonte du site mon-enfant.fr de la branche famille de la sécurité sociale. Les parents pourront ainsi depuis leur smartphone identifier les structures ou actions labellisées près de chez eux ;

– une certification des ressources d’information des parents disponibles sur Internet dont les pouvoirs publics compétents auront pu vérifier le sérieux et la fiabilité.

Les autres objectifs de la stratégie « Dessine-moi un parent » sont d’accompagner les parents à chaque âge de la vie de leurs enfants, de développer les possibilités de relais parental, d’améliorer les relations entre les familles et l’école, d’accompagner les conflits pour faciliter la préservation des liens familiaux et de favoriser l’entraide entre parents.

La stratégie nationale de soutien à la parentalité sera pilotée au niveau national par un comité partenarial, et décliné au niveau local par les comités départementaux des services aux familles. La mise en oeuvre de la stratégie « Dessine-moi un parent » comptera parmi les priorités de la stratégie interministérielle de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes et de la prochaine convention d’objectifs et de gestion entre l’Etat et la Caisse nationale des allocations familiales.

Télécharger le rapport