Pôles d’Activités et de Soins (PASA) : état des lieux de leurs fonctionnements et impacts en région Auvergne-Rhône-Alpes
Missionné par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, le CREAI-ARA a réalisé un état des lieux du fonctionnement des Pôles d’Activités et de Soins (PASA) et de leurs effets auprès des personnes concernées (résidents et professionnels) et sur les services des EHPAD porteurs. Cette étude a permis de mettre en évidence la pertinence des réponses apportées par le dispositif PASA pour les personnes accueillies, tout en relevant l’impact de l’architecture et de l’implantation des locaux. Elle a aussi permis de mesurer les effets du PASA sur le fonctionnement global de l’EHPAD, en matière de ressources humaines et de qualité de vie pour les résidents accompagnés par le PASA et pour ceux des autres services de l’EHPAD.
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Analyse des rapports d’activité médicale des médecins coordonnateurs des EHPAD d’Occitanie
Dans le cadre de la révision progressive du RAMA et du contexte de crise sanitaire, cette analyse des rapports d’activité médicale des EHPAD d’Occitanie 2020 est issue du recueil des données de l’année 2020 réalisé au dernier semestre 2021. Elle repose sur une trame provisoire et comporte un focus Covid-19.
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Autodétermination : choisir sa vie, décider pour soi, c’est important ! (version accessible)
L’étude a été réalisée par le CREAI Grand Est pour la CRSA Grand Est et l’ARS Grand Est. L’enquête s’est déroulée lors de 2 périodes (entre le 9 juin 2020 et le 24 juillet 2020 et entre le 10 mai 2021 et le 12 juin 2021). Elle a été proposée dans le cadre des journées : « C’est ma vie, c’est moi qui choisis ! ».
L’enquête aborde plusieurs domaines différents :
– Dans la vie de tous les jours
– L’école et le travail
– Les relations aux autres
– L’accompagnement
– De manière générale
Dans la vie de tous les jours, les répondants sont assez autonomes.
On peut différencier les activités d’intérieurs et les activités d’extérieurs.
Concernant les activités à l’intérieur (chambre, repas, temps libre), l’autonomie est très importante.
Pour les activités à l’extérieur (activité de loisirs, déplacement), l’autonomie est moins importante qu’à l’intérieur.
Les réponses peuvent être différentes selon le profil du répondant.
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La prévention des cancers pour les personnes handicapées vieillissantes en structures médico-sociales et à domicile : promouvoir et accompagner le dépistage
L’objectif général de cette recherche est de connaître le niveau de participation des personnes en situation de handicap âgées de 50 à 74 ans aux dépistages organisés des cancers du sein et colorectal. Elle vise à identifier et comprendre les freins existants à la participation, à identifier les stratégies et les leviers pour en faciliter l’accès afin d’être en mesure de proposer des adaptations en termes de pratiques professionnelles d’accompagnement en amont et en aval du dépistage.
Les trois phases méthodologiques de la recherche (exploratoire, qualitative et quantitative) ont permis de formaliser une revue de la littérature et les grilles d’entretiens individuels et collectifs, les questionnaires à destination des personnes en situation de handicap à domicile et les questionnaires à destination des professionnels des ESMS. Les taux de participation aux dépistages des personnes en situation de handicap ont été actualisés grâce au travail d’analyse de la base SNDS réalisé en collaboration avec les Observatoires Régionaux de la Santé. L’identification des freins et des leviers à la participation au dépistage a été réalisée en croisant les points de vue des personnes elles-mêmes (22 entretiens individuels), de leurs aidants familiaux, des professionnels des secteurs médico-social et sanitaire. Enfin, une boîte à outils à destination des différents acteurs concernés a été formalisée.
Les principaux résultats mettent en lumière l’impérieuse nécessité de communiquer, d’informer, de sensibiliser et de former à la fois les personnes en situation de handicap, les professionnels des secteurs sanitaire (médecins libéraux et spécialisés, médecine du travail, radiologues) et médico-social ainsi que les entourages aux dépistages organisés. Cela passe par le recensement et l’utilisation d’outils et de supports de communication variés (banque d’images, pictogrammes, supports pédagogiques accessibles, tutoriels, dessins animés, vidéos et applications, explications adaptées aux capacités de compréhension de chaque personne sur le déroulé de la consultation et des examens ainsi que sur le matériel, brochures en FALC, etc.). En effet, l’instauration d’un climat de confiance par les professionnels (médical, paramédical, éducatif) est essentielle pour sensibiliser, informer, rassurer, préparer la personne et donner du sens au dépistage afin de faciliter son adhésion. Le rôle des entourages dans la sensibilisation et l’accompagnement de la personne est très important, ainsi que le développement et la modélisation de la pair-aidance pour favoriser et faciliter la participation aux dépistages. L’adaptation et l’accessibilité du courrier d’invitation ainsi que des cabinets de radiologie sont nécessaires. La formalisation d’une fiche descriptive de la personne par les ESMS à destination des cabinets de radiologie ; la standardisation du circuit du courrier d’invitation aux dépistages organisés ; l’adaptation et la simplification du test colorectal sont également autant d’actions indispensables.
Enfin, la prise en compte de l’aspect temporel est importante : « prendre le temps, créer du lien pour préparer le premier rendez-vous et parvenir à réaliser l’examen ».
Cette étude a permis de montrer que des actions spécifiques seraient à mettre en œuvre pour faciliter et garantir la participation aux dépistages organisés des personnes en situation de handicap : l’adaptation et la généralisation de messages, de supports et d’outils accessibles et compréhensibles ; l’organisation de formations en faveur d’une meilleure implication dans l’accompagnement de la personne dans son parcours de dépistage ; la sensibilisation aux dépistages par les pairs ; l’inscription dans les projets associatifs, d’établissements et personnalisés de la participation aux dépistages organisés. La coordination et le partenariat en interne et en dehors de la structure médico-sociale, la formalisation de conventions entre les ESMS et les cabinets de radiologie et le Centre de coordination des dépistages des cancers (CRCDC).
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Dispositifs de prise en charge favorisant l’autonomie des personnes devenues handicapées moteurs ou cérébrolésées à la suite d’un accident
Dans le cadre du plan « Maladies neurodégénératives » de 2014-2019, la CNSA a lancé une consultation pour l’analyse statistique de l’activité 2018 des établissements médico-sociaux prenant en charge des personnes concernées par ces maladies : accueil de jour, hébergement temporaire, équipes spécialisées Alzheimer, pôles d’accompagnement et de soins adaptés, unités d’hébergement renforcées, plateformes d’accompagnement et de répit. Le CREAI-ORS Occitanie a été retenu pour cette étude.
L’objectif de cette analyse est de fournir, pour chacun des dispositifs ciblés, des éléments sur le maillage du territoire et sur la réalité de leur activité, afin d’en améliorer le fonctionnement. Elle doit contribuer à favoriser la mise en œuvre des politiques médico-sociales.
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Retour d’expérience : accompagner des personnes handicapées mentales atteintes d’Alzheimer
Construire des modes d’accompagnement adaptés aux personnes handicapées mentales confrontées à la maladie d’Alzheimer Retour d’expérience
L’émergence de la maladie d’Alzheimer chez les personnes handicapées mentales est un phénomène encore relativement récent, lié à l’augmentation de leur espérance de vie. Il rest peu documenté en France, et encore largement invisibilisé à l’échelle des politiques publiques. Pourtant, les situations sont de plus en plus nombreuses dans les établissements et services médicosociaux. Les professionnels ont donc à faire face à une problématique nouvelle, sans pour autant disposer eux-mêmes des supports nécessaires : ils ne sont pas formés à la maladie d’Alzheimer, ils ne connaissent pas les ressources dédiées et, quand ils repèrent ce type de ressources, ils se heurtent souvent à leur inaccessibilité du fait de règles administratives (barrières d’âge, prescriptions médicales, …).
Les actions présentées dans ce rapport ont été initiées à la demande de ces professionnels. Elles ont représenté un investissement important de leur part et témoignent de leur volonté de développer des modes d’accompagnement adaptés aux personnes handicapées touchées par la maladie d’Alzheimer. Au-delà des connaissances acquises (leviers et obstacles sur différentes thématiques tels que présentés dans la deuxième partie de ce rapport), quatre grands enseignements peuvent être dégagés de ces actions.
4 enseignements :
- Les professionnels ont beaucoup et justement insisté sur l’utilité et la richesse du partage d’expériences entre équipes d’établissements et organismes gestionnaires différents ; les rencontres et visites d’établissements ont permis de découvrir d’autres façons de faire, de mutualiser des outils, mais aussi de prendre plus facilement conscience de certains axes importants, par exemple l’organisation de l’espace.
- Les pratiques d’accompagnement sont contraintes par un cadre organisationnel sur lequel ces professionnels n’ont pas forcément la main : l’organisation des horaires, des activités, des repas, l’occupation de l’espace ; l’adaptation des modes d’accompagnement ne concerne pas que les accompagnants au quotidien, elle doit s’inscrire dans un projet global qui implique l’ensemble des professionnels de la structure et relève des projets institutionnels (projet d’établissement ou de service, projet associatif).
- Les professionnels ne sont pas les seuls impliqués auprès des personnes touchées par la maladie : l’accompagnement doit se construire aussi avec les familles, et les autres résidents de l’établissement.
- Accompagner des personnes handicapées touchées par la maladie d’Alzheimer implique de mobiliser des compétences tant sur le handicap que sur la maladie, l’élaboration de modes d’accompagnement adaptés implique nécessairement le décloisonnement des dispositifs d’intervention.
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Impact du COVID-19 sur les organisations et les acteurs en EHPAD, 2021
Cette étude de diagnostic réalisée par le CREAI Nouvelle-Aquitaine, en collaboration avec le cabinet Ergo-Prévention, a pour objectifs de recenser et mieux comprendre les situations auxquelles les EHPAD ont été confrontés durant la crise sanitaire du COVID, de repérer les situations de fragilité, mais aussi les modèles d’adaptation et les leviers QVT (qualité de vie au travail) activés dans ce contexte, afin de capitaliser sur l’ensemble des initiatives mises en œuvre.
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L’accueil des personnes en situation de handicap dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées en Nouvelle-Aquitaine
Cette étude a permis un état des lieux régional de l’accueil des personnes handicapées dans les établissements pour personnes âgées.
En Nouvelle-Aquitaine, 3 200 personnes handicapées sont accueillies dans des EHPA en Nouvelle-Aquitaine, soit 4 % des résidents de ces établissements, mais près de 40 % des adultes handicapés de 50 ans et plus vivant en établissement médico-social.
L’accueil des personnes handicapées vieillissantes en EHPA n’est donc pas un phénomène mineur et dépasse largement la capacité des unités dédiées PHV dans ces établissements pour personnes âgées.
Les personnes handicapées accueillies dans les EHPA ont des parcours très divers et 17 % seulement viennent d’un établissement pour adultes handicapés.
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Dans le champ de l’accompagnement de ses assurés sociaux en difficulté, la CARSAT Languedoc-Roussillon a créé l’association Innover pour Réussir son Vieillissement (IRV). Sur le plan opérationnel, l’action de l’IRV est organisée autour de plusieurs pôles, l’un de ceux-ci portant sur l’accueil des personnes dans le cadre d’un guichet concerté. Celui-ci utilise le questionnaire de prévention de la Carsat LR pour repérer les personnes à risque de fragilité (31 questions dont 11 correspondent à des marqueurs biophysiques).
Le dispositif actuel prévoit l’orientation directe vers un centre d’examen de santé en cas de repérage d’une problématique par le guichet concerté. Une alternative est en cours d’expérimentation reposant sur le repérage suivant : dès la présence d’une anomalie sur un de ces 11 marqueurs, une consultation infirmière à domicile est alors proposée. Une évaluation biophysique standardisée de la fragilité incluant des critères de Fried, du Mini Mental State Examination (MMSE) et du mini Geriatric Depression Scale (GDS) est alors réalisée et, en cas de confirmation de la fragilité, l’IDE réalisant la consultation propose les orientations nécessaires au senior concerné.
La CARSAT a sollicité le CREAI-ORS Occitanie afin de réaliser l’analyse statistique des données recueillies auprès de 72 seniors repérés par le guichet concerté et bénéficiaires d’une consultation.
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