Décret n° 2018-552 du 29 juin 2018 relatif à la caducité de l’autorisation des établissements sociaux et médico-sociaux mentionnés à l’article L. 313-1 du code de l’action sociale et des familles et à l’expérimentation territoriale d’un droit de dérogation reconnu au président du conseil départemental et au directeur général de l’agence régionale de santé (JORF n°0149 du 30 juin 2018) : voir le texte

Le décret fixe les modalités dans lesquelles les autorisations sociales et médico-sociales sont réputées partiellement caduques, en l’absence d’ouverture au public d’une partie de la capacité autorisée, et selon que. la décision d’autorisation regroupe de façon distincte plusieurs sites d’implantation distincts ou distingue plusieurs types de prestations ou de modes d’accueil et d’accompagnement clairement identifiables. Le décret autorise, à titre expérimental et pour une durée de deux ans, les présidents des conseils départementaux des départements situés dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur à prendre des décisions dérogeant aux seuils d’extension définis à l’article D. 313-2 du code de l’action sociale et des familles pour les projets d’autorisation relevant de la compétence exclusive du président des conseil départemental ou conjointe avec le directeur général de l’agence régionale de santé. Ce décret fixe également les conditions, les modalités de mise en œuvre et d’évaluation de ce dispositif.

Arrêté du 25 juin 2018 portant modification à l’arrêté du 12 juillet 2011 relatif à la création des comités techniques d’établissement public des instituts nationaux des jeunes sourds (JORF n°0154 du 6 juillet 2018) : voir le texte

Le b) de l’article 2 de l’arrêté du 12 juillet 2011 modifié susvisé est remplacé comme suit :
« b) Représentants du personnel : »
« En application de l’article 15 du décret du 15 février 2011 modifié relatif aux comités techniques dans les administrations et les établissements publics de l’Etat, l’effectif pris en compte pour la détermination du nombre de représentants du personnel est fixé dans le présent arrêté.

Nous avons tant à nous dire !
Paroles de l’enfant, paroles à l’enfant, entendons-nous !

Bien avant sa naissance les futurs parents parlent au bébé avec tendresse, ils parlent de lui à leur entourage, aux professionnels partageant la préoccupation de son développement. Voilà que la préoccupation devient inquiétude et que l’annonce vient objectiver une différence. Comment exprimer l’indicible ?

Le bébé s’exprime bien avant le langage par le regard, les mimiques, les cris… Comment décrypter ces expressions fugaces complexes ? Il n’est pas facile de parler au bébé, au petit enfant quand les paroles des médecins, des professionnels de la petite enfance viennent en écho perturber la spontanéité des parents. Et quand l’enfant grandit, au sein de sa famille, dans son environnement social, scolaire, ses copains et les professionnels, qu’entendons-nous de ce qu’il exprime, manifeste? Que dit-il des contraintes qui lui sont imposées au quotidien ? Qu’entend-il ? à son sujet ? Parle-t-on de lui ou de sa différence ? De son handicap ? 

Ecouter, entendre, comprendre et prendre en compte la parole de l’enfant, une impérieuse nécessité sur le chemin du développement, à tout âge. Répondre à ses questions sur la différence, entendre sa souffrance et parler vrai, trouver les mots justes.
Parents et professionnels ne sont pas toujours en phase et l’enfant le ressent.  Jusqu’à quel point les parents sont-ils entendus ? Se sentent-ils autorisés à dire leurs doutes, leurs désaccords, leurs inquiétudes ? Et pour nous, professionnels, quel chemin nous reste-t-il à parcourir ? Enfants, parents et professionnels vivent la nécessité que circule une parole compréhensible, une parole juste, bienveillante, porteuse d’humanité.

C’est à ces échanges authentiques, centrés sur l’émergence de la parole de l’enfant, sur l’écoute et la compréhension de cette parole et de celle de ses parents que nous invitent les organisateurs de ces journées de l’ANECAMSP. 

Nous avons tant à nous dire !

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Chapitre prospectif du Conseil de la CNSA

Pour 2018, le conseil de la CNSA a publié un chapitre prospectif qui vise à « fixer un cadre large en approfondissant les principes fondateurs et les caractéristiques d’une « société ouverte à tous quel que soit l’âge, la situation de handicap ou de santé », répondant en cela à l’impulsion conjointe de la ministre des Solidarités et de la Santé et de la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées ».

Le lecteur trouvera dans les travaux présentés dans ce chapitre prospectif, des repères principiels, des orientations, des propositions méthodologiques et des préconisations.

Ce chapitre comprend une version en Facile à Lire et A Comprendre.

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Faire vivre un GEM

Le nouveau cahier des charges des G.E.M (mars 2016) implique un certain nombre d’ajustements, pour leurs membres, les entités gestionnaires et de parrainages, pour rappel, le financement des G.E.M est conditionné par le respect de ce cahier des charges. La CNSA a lancé un appel d’offre en 2017 pour que des formations soient menées auprès des membres de GEM (adhérents, salariés, gestionnaire et/ou parrain) afin de s’approprier l’esprit du nouveau cahier des charges. Les cinq têtes de réseau des GEM ont été retenues pour réaliser ces formations  : CNIGEM, FNAPSY, ADVOCACY, Union nationale GEMFrance, AFTC.

Pour cette mission, le C.N.I.G.E.M a souhaité s’entourer du réseau de l’A.N.C.R.E.A.I.  afin de co-construire les supports et co-animer les sessions de formation. 29 sessions de formation sont conduites de janvier 2018 à mi-2020 dans toutes les régions françaises (y compris l’Océan Indien).

Chaque session de formation s’adresse à une vingtaine de personnes pendant deux jours consécutifs et une journée à distance.

Les deux premières journées de formation sont organisées en quatre séances (comprenant des travaux en sous-groupes)

  • Les GEM : Une histoire et quel avenir ?
  • Gouvernance : participation et pouvoir d’agir.
  • Responsabilité des administrateurs.
  • Gouvernance et délégations des tâches et des responsabilités.

Cette formation s’appuie notamment sur les résultats de l’étude nationale ANCREAI « Evaluation qualitative des effets produits par les GEM sur les situations de vie des adhérents (Novembre 2017). http://ancreai.org/etudes/evaluation-qualitative-des-effets-produits-par-les-gem-sur-les-situations-de-vie-de-leurs-adherents/

Ÿ- Délibération n°2018-03-01 du 15 mars 2018 portant sur la décision relative au financement d’actions menées par le ministère de l’éducation nationale à destination des personnes en situation de handicap (BO Santé – Protection sociale – Solidarité no2018/5 du 15 juin 2018) : voir le texte

Ÿ- Délibération n°2018-03-02 du 15 mars 2018 portant sur la décision relative au financement d’actions menées par le ministère de la justice à destination des personnes en situation de handicap (BO Santé – Protection sociale – Solidarité no2018/5 du 15 juin 2018) : voir le texte

Ÿ- Délibération n°2018-03-06 du 15 mars 2018 portant sur la décision relative au financement d’actions menées par l’AGEFIPH à destination des personnes en situation de handicap (BO Santé – Protection sociale – Solidarité no2018/5 du 15 juin 2018) : voir le texte

Ÿ- Délibération n°2018-03-07 du 15 mars 2018 portant sur la décision relative au financement d’actions menées par la Fédération hospitalière de France à destination des personnes en situation de handicap (BO Santé – Protection sociale – Solidarité no2018/5 du 15 juin 2018) : voir le texte

Instruction n° DGOS/R4/DGCS/3A/2018/136 du 4 juin 2018 relative à l’articulation entre les SSIAD-SPASAD et les établissements d’HAD pour assurer la prise en charge continue du patient à son domicile : voir le texte

Cette instruction précise les modalités de coordination entre les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou les services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD) et les établissements d’hospitalisation à domicile (HAD) pour assurer la continuité, la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients à leur domicile. Elle propose un modèle de convention de partenariat entre les deux types de structure et les outils de dialogue. Elle explicite également le périmètre, les modalités de mise en oeuvre et de facturation et fixe les conditions de l’évaluation de l’intervention conjointe d’un SSIAD ou d’un SPASAD avec un établissement d’hospitalisation à domicile

 

Fonds d’intervention régional

Ÿ- Arrêté du 22 juin 2018 modifiant l’arrêté du 2 mai 2018 fixant pour l’année 2018 le montant des crédits attribués aux agences régionales de santé au titre du fonds d’intervention régional et le montant des transferts prévus à l’article L. 174-1-2 du code de la sécurité sociale (JORF n°0147 du 28 juin 2018) : voir le texte

Pour l’année 2018, le montant total des crédits délégués à chaque agence régionale de santé au titre du fonds d’intervention régional mentionné à l’article L. 1435-8 du code de la santé publique est fixé, conformément à l’article R. 1435-25 du même code, dans le tableau de l’annexe 1 du présent arrêté.

Le montant des transferts autorisés à partir du fonds d’intervention régional mentionné à l’article L. 1435-8 du code de la santé publique vers la dotation régionale mentionnée à l’article L. 174-1-1 du code de la sécurité sociale est fixé conformément à l’annexe 2 du présent arrêté.

Ÿ- Arrêté du 22 juin 2018 fixant le taux plafond des reports de crédits du fonds d’intervention régional autorisés prévu à l’article D. 1435-36-1 du code de la santé publique (JORF n°0147 du 28 juin 2018) : voir le texte

Le plafond de report de crédits non consommés prévu à l’article D. 1435-36-1 du code de la santé publique est fixé, à compter de l’année 2018, à 3 % du total du dernier montant d’autorisations d’engagements autorisées.

 

Décret n° 2018-521 du 27 juin 2018 relatif aux conditions et modalités de reversement de la contribution aux départements attribuant une allocation personnalisée d’autonomie aux assurés relevant de la compétence en matière d’assurance maladie d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen, autre que la France, ou de la Confédération suisse, ainsi qu’à l’échange et au traitement de certaines données à caractère personnel (JORF n°0147 du 28 juin 2018) : voir le texte

Le décret précise les règles permettant à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie de reverser aux départements concernés le remboursement de leurs dépenses d’APA par les Etats compétents en matière d’assurance maladie des bénéficiaires de cette prestation. Pour identifier les assurés entrant dans le champ de cette mesure, les caisses primaires d’assurance maladie doivent adresser aux départements de leur ressort territorial la liste des personnes relevant de la compétence d’un autre Etat que la France en matière d’assurance maladie (UE/EEE/Suisse) afin que les départements puissent croiser ces données avec les bénéficiaires de l’APA. Les départements informent ensuite la CPAM de leur ressort territorial des montants à rembourser par ces Etats, correspondant aux dépenses d’allocation personnalisée d’autonomie versées à leurs assurés sur une ou plusieurs périodes données. Ce décret est pris pour l’application de l’article 28 de la loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017 de financement de la sécurité sociale pour 2018.

Décret n° 2018-519 du 27 juin 2018 relatif à la modulation des tarifs des établissements et services sociaux et médico-sociaux en fonction de l’activité et à l’affectation de leurs résultats (JORF n°0147 du 28 juin 2018) : voir le texte

Le décret supprime la possibilité pour l’autorité de tarification de reprendre tout ou partie des excédents comptables dégagés par les établissements sociaux et les établissements médico-sociaux soumis à l’obligation de conclure un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens en diminution des tarifs accordés par cette autorité. L’affectation des résultats est réalisée par le l’établissement ou le service selon les modalités définies dans le contrat. Le décret prévoit également la possibilité pour les contrats d’objectifs et de moyens de prévoir la modulation du tarif en fonction d’objectifs d’activités.